La trentaine d’OP réunies dans Elvea France veut créer son association.
L’assemblée générale d’Elvea France (1), réunie le 15 octobre près d’Orléans, a affiché plusieurs priorités : « le déploiement de la contractualisation, le développement des marchés à l’export, le maintien des aides couplées et de l’ICHN dans le cadre de la future Pac, et la mise en place d’une structuration plus efficiente pour peser davantage dans les négociations commerciales », explique un communiqué du 20 octobre.
Selon Elvea France, « l’échelon d’organisation de producteurs (OP) ne semble pas être toujours l’échelon le plus pertinent pour mener une négociation collective dans la filière bovin viande. Or la réglementation permet depuis peu aux OP de se structurer en AOP . Ce congrès est venu sceller l’avenir de cette nouvelle structuration en réaffirmant la nécessité de créer cette AOP. » Celle-ci « permettra la création de valeur pour ses adhérents en accord avec les objectifs fixés par la loi Egalim et les plans de filières y afférant. Le réseau Elvea France, soutenu par ses partenaires, mettra tout en œuvre pour atteindre cet objectif. »
Selon Elvea France, « les éleveurs font face à une situation exceptionnellement compliquée : sécheresse, baisse des revenus et attaques anti-viande sont malheureusement leur lot quotidien depuis plusieurs années. Le constat est accablant : la décapitalisation du cheptel allaitant français s’accélère avec 250 000 têtes de moins depuis 2016, soit une baisse de 6,2% du cheptel en quatre ans. »
BC
(1) Les organisations de producteurs non commerciales du réseau Elvea France indiquent représenter « plus d’un million d’animaux mis en marché par an, environ 20% des broutards commercialisés en France, plus de 50% des veaux sous la mère commercialisés en France, près de 22% des vaches allaitantes détenues en France, plus de 4% des vaches laitières détenues en France, 20% des éleveurs de bovins allaitants français. »
A télécharger : Le prix des viandes du 12 au 18 octobre (FranceAgriMer, 23 octobre 2020)