En 2024, la production a progressé de 53 % selon Agreste.
Selon le ministère de l’Agriculture, la production de sorgho devrai progressé de 53 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les surfaces ont pratiquement doublé en un an.
Sur le plan zootechnique, ce fourrage apporte une autre forme d’énergie que celle liée à l’amidon. Le sorgho sécurise également les stocks fourragers compte tenu de sa résistance à la sécheresse. « Toutefois, il a besoin d’eau pour lever et tant qu’il n’a pas atteint 50 à 60 cm de hauteur, l’éleveur doit rester vigilant » , met en garde la société Semental, spécialiste du sorgho en France. Une fois ce cap passé, sa résistance aux stress est supérieure à celle du maïs. Pour réussir sa culture, l’éleveur doit la conduire comme un maïs : utiliser un semoir de précision, effectuer un travail du sol soigné, désherber mécaniquement ou chimiquement, récolter à l’ensileuse et stocker en silo. Semental rappelle l’importance de bien analyser la valeur alimentaire en envoyant ses échantillons dans les bons laboratoires dotés du bon algorithme.
« Les teneurs UFL sont en général excellentes. L’énergie des sorghos BMR provient aussi bien des sucres que des fibres. La teneur en fibres et leur digestibilité se maintiennent à des niveaux très élevés. Par ailleurs, l’équilibre entre les PDI(2) est respecté. Sur les troupeaux, lorsque la ration est composée d’au moins 30 % de sorghos, les vaches ruminent plus et on enregistre une progression du TB d’au moins 1 g/l. L’état de santé des animaux s’améliore et des gains sont possibles en production mais aussi fécondité. »