Le « Plan d’aides pour l’élevage de demain » sera ouvert aux éleveurs, clients ou non de la marque, du 3 juillet au 31 décembre 2023.
La deuxième tranche de 6 millions d’euros (M€) du « Plan d’aides pour l’élevage de demain » répond à trois grands objectifs, précise Sanders, filiale de nutrition animale du groupe Avril, dans un communiqué du 21 juin : « encourager les installations d’éleveurs et lutter contre la décapitalisation, accélérer la décarbonation de l’élevage et réduire son empreinte environnementale, contribuer au bien-être des animaux et à celui des éleveurs. »
Volet 1 : « Pour encourager les installations d’éleveurs et lutter contre la décapitalisation (enveloppe de 3 M€), Sanders propose une aide à l’investissement pour les travaux, reprise de ferme ou réhabilitation de bâtiment avec « autorisation de produire » non-utilisée. Ce volet concerne l’installation ou la reprise d’exploitation dans le cadre d’une transmission ou d’un développement dans les 5 années après l’installation pour un nouvel installé. »
Volet 2 : « Pour accélérer la décarbonation de l’élevage et réduire son empreinte environnementale (enveloppe de 1,5 M€), Sanders contribue au financement d’outils ou d’installations visant l’efficacité alimentaire et la réduction de la consommation des ressources naturelles. Pour progresser, les éleveurs doivent s’équiper pour mesurer, contrôler, doser, c’est un préalable à la décarbonation et à l’évaluation des résultats (par exemple : case de pesée ou peson, aide à l’investissement pour la production de chaleur et production de froid, sous-compteur électrique ou gaz ou eau…). Le montant de contribution correspond à 25 % de l’investissement. Le plafond de l’aide varie en fonction du projet (entre 1 500 € et 10 000 €) et jusqu’à 15 000 € pour un jeune installé. »
Volet 3 : « Pour contribuer au bien-être des animaux et au bien-être des éleveurs (enveloppe de 1,5 M€), Sanders est convaincu que la qualité de vie au travail des éleveurs contribue au bien-être de leurs animaux. Pour cela, Sanders participe au financement de solutions visant la simplification du travail, et bien sûr la sécurité et la santé des éleveurs (aide à des équipements mécanisés et/ou robotisés pour la traite et l’alimentation – robot, DAC, repousse-ration, DAL -, parcours arboré pour poules pondeuses…). Le montant de contribution varie de 25 % à 75 % de l’investissement. Le plafond de l’aide dépend du projet (entre 1 000 € et 6 000 €) et jusqu’à 15 000 € pour un jeune installé. »
L’éleveur s’engage sur des achats d’aliments
Le Plan d’aides pour l’élevage de demain s’adresse à « tous les éleveurs, clients Sanders ou non, sur l’ensemble des territoires, toutes espèces confondues, quel que soit le mode de production choisi (conventionnel, biologique, label…). Les éleveurs ayant bénéficié lors du premier plan d’une aide inférieure à 2 500 € pourront à nouveau déposer un dossier, s’il s’agit du financement de nouveaux projets. »
« Pour bénéficier d’une aide au titre du Plan, la procédure est simple : grâce au maillage territorial, chaque technico-commercial Sanders est au plus près des éleveurs et l’accompagne dans la constitution et la transmission de son dossier de demande d’aide. Les dossiers sont étudiés au cas par cas. Si la demande est validée par Sanders (réponse sous un mois), un contrat est signé par les deux parties, les engageant mutuellement. En fonction des aides sollicitées, l’éleveur s’engagera notamment sur des achats d’aliments et/ou de produits nutritionnels ou d’hygiène. De son côté, Sanders s’engage à verser les sommes accordées sous 30 jours après réception des factures acquittées par les éleveurs. »
« Toutes les demandes doivent être adressées impérativement avant le 31 décembre 2023, et les projets doivent être réalisés en 2023 ou avant le 30 juin 2024 », précise encore Sanders.
BC
Crédit photo : Sanders/Béchu Photographie
A télécharger :
Rebond des fabrications d’aliments en mai (Snia-LCA, 25 juillet 2023)