Prairies : une pousse tout en contrastes

En mai, la production d’herbe est restée proche de la norme au niveau national, mais avec de fortes disparités régionales, nord-sud notamment.

Au 20 mai 2021, la pousse cumulée des prairies permanentes est revenue dans les normes au niveau national, après un début de saison excédentaire, constate le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 1er juin 2021. L’indice de rendement (Isop) s’établit à 97% de la référence 1989-2018. La part de pousse réalisée à cette date représente 45% de la pousse annuelle, contre 46% pour la référence.

« La pousse est normale dans 11 régions sur 12 ; elle est déficitaire en Occitanie. Au sein des régions, la situation est parfois contrastée. En Occitanie, le déficit de pousse est important dans la partie ouest, il est plus modéré près des Pyrénées et la pousse est même excédentaire dans la partie méditerranéenne de la région. En Aquitaine, si la pousse est normale dans les Pyrénées-Atlantiques et dans le Limousin, elle est déficitaire ailleurs et même fortement déficitaire sur la partie littorale. En Auvergne-Rhône-Alpes, la pousse est faible dans le sud du Massif Central et proche de la normale dans le nord de la région. »

« Au 20 mai, 5% des régions fourragères ont une pousse excédentaire, un tiers ont une pousse déficitaire (10% ont un fort déficit). L’épisode de gel de début avril, le manque d’eau au début du printemps ainsi que la fraîcheur persistante depuis deux mois ont ralenti la pousse de l’herbe. »

BC

A lire : Les prairies favorisent la régulation naturelle des ravageurs des cultures (Inrae-CNRS, 12 mai 2021)

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