La pousse de l’herbe n’a pas dépassé 15 % de la référence durant l’été.
« Au 20 septembre 2020, la production cumulée des prairies permanentes se dégrade encore au niveau national », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 30 septembre. « Elle est estimée à 73 % de la production cumulée de référence (1989-2018) à la même période. »
« Toutes les régions, excepté la Bretagne et Paca, sont déficitaires. Six régions, du nord-ouest au centre-est, présentent un déficit de production cumulée important (indicateur ISOP inférieur à 75 %). Ce déficit reste très marqué dans les Hauts-de-France et le Grand Est (respectivement 51 % et 52 % de la production cumulée de référence à la même période). Il s’accentue en Bourgogne-Franche-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes, avec des valeurs de production estimées respectivement à 62 % et 75 % de la référence. Le déficit de pousse s’étend désormais au sud-ouest et gagne les régions d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine. »
« Au 20 septembre, le retard de pousse concerne toutes les régions excepté Paca. La part de pousse annuelle, au niveau national, atteint 66 % contre 91 % habituellement à la même période. La pousse d’été (du 20 juin au 20 septembre) ne représente que 15 % de la pousse d’été de référence. Elle est déficitaire dans 97 % des régions fourragères (…) Les quelques précipitations de cette fin d’été n’auront pas suffi à favoriser la pousse estivale. »
BC
A télécharger :
Un mois de septembre très contrasté sur le plan climatique (ministère de l’agriculture, 8 octobre 2020)
Les exploitations laitières du Centre Ouest confrontées aux aléas climatiques (Inosys Réseaux d’élevage, 23 septembre 2020)
Note agroclimatique et prairies fin été 2020 (Institut de l’élevage, 21 septembre 2020)