Prairies : le pays coupé en deux

Le déficit de pousse gagne vers la Bourgogne-Franche-Comté, la Normandie et les Pays de la Loire.

 

« En juillet 2020, dans un contexte de déficit hydrique déjà marqué dans certaines régions, la pousse cumulée d’herbe connaît un ralentissement notable (en recul de 10 points par rapport à celle de référence à la même période). Plus de 40% des régions fourragères sont déficitaires, 25% sont même en déficit important. Les régions du quart nord-est sont les plus touchées avec une accentuation du déficit déjà présent dans les Hauts-de-France (-43 points) et en Grand Est (-30 points) », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste mise en ligne le 31 juillet.

Au niveau national, « au 20 juillet, la pousse cumulée représente 69% de la pousse annuelle de référence, contre 76% en moyenne sur la période de référence 1989-2018. Les régions du nord-est sont celles qui marquent le plus le pas. Ainsi le retard de pousse, déjà notable en juin dans les régions Hauts-de-France et Grand Est, s’accentue (respectivement 44% et 51% contre 76% et 72% pour la référence). La zone déficitaire s’étend désormais à la Bourgogne-Franche-Comté, la Normandie et les Pays de la Loire où les retards de pousse sont marqués (en recul de 12 à 17 points par rapport à la référence selon les territoires). A contrario, les régions de l’ouest et du sud poursuivent la campagne sans fléchissement, avec une pousse cumulée dans la norme, voire excédentaire en Paca. »

BC

A lire également : Fourrage : l’appoint des jachères dans 47 départements (31 juillet 2020)

A télécharger : Sécheresse marquée en juillet 2020 (ministère de l’agriculture, 7 août 2020)

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