L’Américain Pioneer poursuit ses essais pour démontrer l’intérêt zootechnique de ses maïs dentés-farineux.
En 2021, le semencier Pioneer a réalisé un nouvel essai pour jauger l’intérêt de sa génétique maïs de type denté-farineux. Et, après les fermes expérimentales de Grignon (Yvelines), de l’ENSAIA de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et de Trévarez (Finistère), les lycées agricoles de Radinghem (Pas-de-Calais) et de Canappeville (Eure), Pioneer poursuit son tour de France de la production laitière. Cette fois, c’est dans l’Orne, à la ferme du lycée de Sées, qu’ont eu lieu les essais sur la génétique dentée farineuse. Les 80 Normandes de l’exploitation ont consommé successivement trois ensilages de maïs différents. La distribution d’un maïs m3 (de période 2) est intervenue avant et après celle d’un maïs de type corné-denté. Lors du passage au maïs m3, les mesures ont montré une augmentation de la production laitière de 1 l/VL/j (1). Lors du retour au maïs corné-denté, une baisse de 2 l/VL/j a été constatée.
En parallèle du suivi des performances zootechniques, les bouses ont été tamisées durant la période de consommation du maïs corné-denté pour observer leur teneur en amidon. Il ressort que lorsque les vaches mangent du maïs corné-denté, les bouses contiennent une plus grande quantité d’amidon (voir photo), signe d’une moins bonne valorisation du maïs par les animaux. Alors qu’avec une consommation de maïs denté farineux m3, on retrouve quatre fois moins d’amidon dans les bouses pour un niveau de production laitière plus important.
- l/VL/jour : litres par vache laitière et par jour
A télécharger :
Les maïs 2022 en alimentation animale (Arvalis-FranceAgriMer, janv. 2023)