Patrick Bénézit président de la FNB

Éleveur bio en race charolaise dans le Cantal, il succède à Bruno Dufayet, originaire du même département.

Réuni le 14 février, le conseil d’administration de la Fédération nationale bovine (FNB) a porté Patrick Bénézit à sa présidence, « avec près de 90 % des suffrages », précise un communiqué.

Patrick Bénézit est éleveur dans le Cantal, en race charolaise, en agriculture biologique, en Gaec avec sa femme et son fils. Il est également secrétaire général adjoint de la FNSEA.

Les autres membres du bureau de la FNB sont :

– secrétaire général : Cédric Mandin (Vendée) ;

– vice-présidents : Emmanuel Bernard (Nièvre), Angélique Delaire (Puy-de-Dôme), Thierry Duval (Morbihan), Patrice Faucon (Seine-Maritime), Maryvonne Lagaronne (Pyrénées-Atlantiques) ;

– secrétaires généraux adjoints : Olivier Boulat (Lozère), Guillaume Gauthier (Saône-et-Loire), Valérie Imbert (Aveyron), Jean-Philippe Thomassin (Meurthe-et-Moselle) ;

– trésorier : Michel Joly (Saône-et-Loire) ;

– membres : Alice Avisse (Oise), Philippe Boehmler (Bas-Rhin), Laurent Boisset (Corrèze), Jordy Bouancheau (JA), Jacky Girard (Indre-et-Loire), Jonathan Janichon (Ain), Dominique Fayel (Aveyron), Philippe Sellier (Eure).

Risques climatiques : « le gouvernement doit revoir sa copie »

Le projet de décret prévoyant les dispositions à mettre en œuvre en cas de contestation, par les éleveurs, des évaluations de pertes de prairies réalisées par indice satellitaire « protège plutôt bien les caisses de l’Etat et les intérêts des assureurs, mais laisse les éleveurs sur le carreau », estiment la FNB, la FNO (ovins) et la Fnec (caprins) dans un communiqué du 15 février, auquel la FNPL (lait de vache) ne s’est pas associée.

« C’est un projet de décret sous forme d’usine à gaz, vide de sens et de toute mesure concrète permettant aux éleveurs de recourir à une contre-expertise basée sur des évaluations de pertes de prairies constatées sur le terrain, qui a été validé hier par la Codar (1), avec malheureusement l’aval de la FNSEA. »

Les éleveurs « plaident, donc, pour que leur soit ouverte la possibilité, en cas de désaccord, d’exiger dans des délais courts une réévaluation des pertes basée sur des évaluations de terrain réalisées sur un large réseau de fermes suivies dans le cadre de l’Observatoire national de la pousse de l’herbe encadré par l’Institut de l’élevage. Un tel recours étant, de surcroît, prévu dans la loi. »

Dans un communiqué du 15 février, le ministère de l’agriculture précise que, « pour rassembler des données de terrain représentatives, un réseau de fermes de référence sera mis en place, selon un protocole scientifique rigoureux qui s’appuiera sur le protocole mis en place par l’Institut de l’élevage (Idele) entre 2016 et 2019. Le ministre a confirmé l’ambition de développer progressivement un réseau de terrain robuste incluant à terme plus d’une centaine de fermes témoins. »

BC

(1) La commission chargée de l’orientation et du développement des assurances garantissant les dommages causés aux récoltes (Codar) s’est réunie le 14 février 2023.

(Crédit photo : FNSEA)

A télécharger :

Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 15 mars 2023)

Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 1er mars 2023)

Note de conjoncture viandes rouges (FranceAgriMer, 1er mars 2023)

Toujours moins d’abattages de bovins (ministère de l’agriculture, 24 février 2023)

Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 22 février 2023)

Le manque d’offre soutient les cours (Institut de l’élevage, 21 février 2023)

Conjoncture de la viande bovine (FranceAgriMer, 22 février 2023)

Conjoncture ruminants (FranceAgriMer, 21 février 2023)

Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 15 février 2023)

Lisez également

Le prix du lait progresse moins vite en France

En octobre, selon Bruxelles, le prix moyen du lait dans l’UE s'est établi à 51,71 €/100 kg, enregistrant une hausse par rapport à septembre (49,61 €/100 kg).