Nouveau coup de gueule de la FNPL

« Le non-respect des engagements pris par une majorité des coopératives laitières et le revenu toujours aussi bas des producteurs de lait » les conduisent dans une « phase de désespérance ».

« C’en est trop ! », écrit Daniel Perrin, secrétaire général de la FNPL, dans un éditorial posté le 7 mai. « Alors que, le 22 octobre dernier, tous s’engageaient, la main sur le cœur, à publier « un prix objectif » du lait dans les règlements intérieurs du lait, aujourd’hui : toujours rien. Dans le même temps, une grande coopérative laitière investit dans la presse quotidienne régionale pour sa vaste consultation, permettant ainsi à chacun de s’exprimer sur les questions de modèle d’élevage, de bien-être animal ou d’environnement… avec l’objectif d’en demander toujours plus aux éleveurs, mais à quel prix ? Et qu’en est-il des engagements déjà pris auprès des sociétaires ? »

« C’en est trop ! Le marché est au beau fixe, les consommateurs sont au rendez-vous, et pourquoi pas le prix ? Nous ne sommes pas dans un débat philosophique sur le prix payé aux producteurs, mais nous exigeons des explications sur le non-respect de France-Terre de lait par leurs signataires. »

« Alors que certains éleveurs s’interrogent sur la poursuite d’activité, que les volumes laitiers sont à la baisse, la confiance n’est plus là. Entendons-nous, la coopération est le moteur du prix du lait, il ne s’agit pas d’un acharnement sur le modèle coopératif. Nous demandons des comptes, et vite, à la filière laitière ! »

BC

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