Mont Lait se diversifie avec du beurre de baratte

Après le lait et le fromage à raclette, l’Association des Producteurs de Lait de Montagne (APLM) lance le beurre de baratte. Cette démarche fédère 440 exploitations laitières du Massif Central. 

Acteur de la filière laitière de montagne, l’Association des Producteurs de Lait de Montagne (APLM) a lancé la marque Mont Lait pour valoriser le travail des éleveurs laitiers. Ainsi, après le lait en 2013 et la raclette fin 2018, Mont Lait étoffe sa gamme avec un nouveau produit : un beurre de baratte au lait de montagne. Son lancement officiel se fera, sous le signe de la gastronomie, le 26 septembre, sur le site de Vulcania, en plein cœur de la Chaîne des Puys, récemment classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le beurre Mont Lait est produit exclusivement à base de lait de montagne à la Laiterie des Montagnes d’Auzances dans la Creuse. La méthode de fabrication est le barattage. Ce procédé traditionnel, plus lent que la méthode industrielle, permet d’obtenir un produit d’une qualité supérieure dans lequel s’exprime la diversité aromatique du lait de montagne. La crème est additionnée de ferments lactiques naturels, produits à partir de lait cru prélevé sur des exploitations adhérentes à l’APLM. Le beurre Mont Lait est donc issu d’une recette unique et non reproductible. Son goût est prononcé et reflète la diversité des prairies de montagne.

Tout comme les autres produits de la gamme Mont Lait, le beurre confère quant à lui une rémunération de 0,55 € à l’APLM par plaquette de 250 grammes vendue (soit 0,10 € par litre de lait). Cette rétribution est ensuite reversée aux adhérents de l’APLM, soit 440 exploitations laitières réparties sur 7 départements du Massif Central : Aveyron, Lozère, Cantal, Corrèze, Creuse, Haute-Loire et Puy-de-Dôme. Une partie de cette plus-value bénéficie également aux entreprises locales qui fabriquent les produits Mont Lait, en compensation des surcoûts de collecte engendrés en zone de montagne. Par ce schéma, la marque Mont Lait contribue au maintien de l’économie laitière dans des territoires à fortes contraintes naturelles.

L’alimentation des troupeaux, composée en majorité d’herbe pâturée à la belle saison et conservée l’hiver en foin, confère au lait des qualités nutritionnelles reconnues (oméga 3, acides gras insaturés, antioxydants, etc.), ainsi qu’une palette aromatique remarquable !

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