Les vétérinaires exerçant en France sont de plus en plus nombreux, mais pas ceux se consacrant principalement aux animaux de rente.
Le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires a publié, à la mi-novembre, la huitième édition annuelle de son Atlas de la démographie de la profession vétérinaire. Au 31 décembre 2022, quelque 20 844 vétérinaires étaient inscrits au tableau (+ 647 en un an), dont 58,6 % de femmes (et même 75,1 % parmi les moins de 40 ans), et 33,1 % titulaires d’un diplôme non délivré par une école vétérinaire française (25,5 % des nouveaux inscrits en 2022 ont été formés en Espagne, 16,9 % en Belgique et 8,1 % en Roumanie).
Selon le nouvel atlas, « 6 473 vétérinaires déclarent une compétence pour les animaux de rente. Le nombre de ceux déclarant un exercice exclusif au profit des animaux de rente et de ceux déclarant une activité mixte à prédominance animaux de rente continue de régresser (- 47 diplômes entre 2021 et 2022). Mais il est compensé par l’augmentation du nombre de vétérinaires déclarant une activité animaux de rente à prédominance autre » (médecine des animaux domestiques, ndlr).
« La tranche d’âge des 20-40 ans représente 2 488 vétérinaires, soit 38,2 % des diplômés déclarant une compétence pour les animaux de rente (- 28 par rapport à 2020) – 61,5 % sont des femmes. La tranche d’âge des plus de 50 ans représente 2 379 inscrits, dont 83,3 % sont des hommes. Parmi l’ensemble de la population qui déclare une activité animaux de rente, on compte 309 vétérinaires inscrits en moins sur les cinq dernières années, et ceux déclarant une activité exclusive au profit des animaux de rente ont diminué de 333 inscrits sur la même période. »
BC