Les céréaliers tablent sur un rendement moyen de 69,5 q/ha en 2022, assorti d’une grande hétérogénéité.
L’Institut du végétal (Arvalis) et l’interprofession céréalière (Intercéréales) prévoient un rendement en blé tendre de 69,5 q/ha en France en 2022, en baisse de 2 % sur un an et de 3 % par rapport à la moyenne quinquennale. « Cette moyenne nationale masque néanmoins des hétérogénéités importantes dans les territoires en raison principalement des stress hydrique et thermique, et plus ponctuellement des épisodes de gel et de grêle, les céréales cultivées sur des sols peu profonds ayant particulièrement souffert du manque de précipitations », précise un communiqué du 1er juillet. La teneur en protéines atteindrait 11,6 % en 2022, soit « une valeur proche de la moyenne décennale ».
« Dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, marqué par la guerre en Ukraine et des sécheresses dans plusieurs zones du monde, le blé français est au rendez-vous pour répondre à tous les besoins de notre marché intérieur et assurera son rôle à l’international », assure Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales.
Selon Agritel, la production de blé tendre en France s’affiche en repli par rapport à l’an dernier de l’ordre de -5,6% à 33,44 millions de tonnes (estimation du 27 juillet).
BC
A télécharger :
L’accord Ukraine-Russie sur les grains (Chambres d’agriculture, août 2022)
Baisse du rendement des céréales à paille (ministère de l’agriculture, 12 juil. 2022)
Perspectives agricoles 2022-2031 (FAO-OCDE, 29 juin 2022)