L’excédent de production est important dans la moitié nord de la France.
« Au 20 avril 2022, la pousse cumulée des prairies permanentes est excédentaire. Elle dépasse de 24 % celle observée au niveau national sur la période 1989-2018 », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 29 avril. « Ce bon début de campagne est la conséquence des températures élevées depuis février, la faiblesse des précipitations n’ayant à ce jour que peu d’impact sur la pousse de l’herbe. »
« La production en ce début de campagne n’est toutefois pas exceptionnelle au regard des années 2019 et 2020, et surtout 2014. Elle représente 25 % de la production annuelle attendue, soit 5 points au-dessus de la normale. Le rendement des prairies est excédentaire dans les deux-tiers des régions fourragères regroupant 80 % des surfaces en prairies permanentes. L’excédent est important dans la moitié nord : l’indice ISOP dépasse 150 dans le Grand-Est et est proche de 140 en Bourgogne-Franche-Comté et dans les Hauts-de-France. La pousse est normale dans le Sud-Ouest et fortement déficitaire en Paca », où « la sécheresse perturbe la reprise de la pousse ».
BC
A télécharger :
Tendances climatiques à trois mois (Météo France, 3 mai 2022)
Etat des cultures céréalières au 2 mai 2022 (FranceAgriMer)
Note agro-climatique et prairies (Idele, 14 avril 2022)