Les excédents observés en Normandie, en Bretagne ou dans les Hauts-de-France ne compensent pas les déficits enregistrés en Bourgogne et en Auvergne.
« Au 20 novembre 2023, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine se termine à un niveau inférieur de 8 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018 », indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 29 novembre. « Les conditions météorologiques favorables du printemps ont laissé place, à partir de juin, à de fréquentes périodes sèches, qui n’ont pas permis de poursuivre la bonne dynamique du début de campagne. Après un excédent de 3 % au printemps, la pousse d’été-automne a été déficitaire de 23 %. La campagne se termine toutefois avec un bilan nettement moins défavorable qu’en 2022 (- 22 %). »
« Les régions situées au nord-ouest (Normandie, Hauts-de-France et Bretagne) ont bénéficié de pluies salvatrices durant l’été, leur permettant de terminer la campagne sur un bilan excédentaire. En revanche, le déficit est important dans le centre-est du pays. Le déficit par rapport à la normale atteint ainsi 26 % en Bourgogne Franche-Comté. En Centre-Val-de-Loire, Paca et Auvergne-Rhône-Alpes, la bonne pousse du printemps permet de limiter un peu le déficit sur l’année, qui reste supérieur à 10 %. »
« Au niveau national, la production d’herbe affiche ainsi un déficit important pour un peu plus de 20 % des surfaces de prairies permanentes : la quasi-totalité de celles de Bourgogne sont dans ce cas. La proportion de prairies ayant entre 10 % et 25 % de déficit atteint également 20 %. À l’inverse, 16 % des surfaces de prairies ont une pousse excédentaire d’au moins 10 % sur l’année, cette proportion atteignant 68 % en Normandie et 30 % en Bretagne, Pays de la Loire, mais aussi Aquitaine », précise encore le ministère de l’agriculture.
BC