La pousse des prairies profite des pluies récentes et de la douceur inhabituelle des températures.
« Au 20 octobre 2022, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 29 % à celle observée au niveau national sur la période 1989-2018 » (le repli atteignait 33 % au 20 septembre, ndlr), indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 27 octobre.
« Les pluies de septembre et début octobre, associées à des températures supérieures aux normales, permettent une reprise de la pousse d’herbe au nord d’une ligne allant de la Bretagne à Auvergne-Rhône-Alpes. Cette amélioration est toutefois largement insuffisante pour compenser le déficit estival. Même en Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté, régions où le déficit est le moins important depuis le début de la campagne, il manque 20 % d’herbe par rapport à la normale. »
« À l’échelle des régions fourragères, 97 % d’entre elles présentent en cumul un déficit de pousse d’herbe. Il est supérieur de 25 % dans les deux-tiers d’entre elles et de 40 % dans un quart. »
BC
A télécharger :
Note de conjoncture mensuelle sur les grandes cultures (FranceAgriMer, 2 nov. 2022)
Synthèse conjoncturelle grandes cultures (FranceAgriMer, 31 oct. 2022)
Ruée sur les aliments bovins en août (Snia/LCA, 28 oct. 2022)