Fullwood Packo et MayENR proposent une solution alternative pour refroidir le lait. Leur dispositif repose sur la production d’eau glacée produite à partir d »énergie renouvelable. Cette innovation a été primée par le jury des Innov’Space.
« Dans les élevages laitiers, le tank mobilise à lui seul entre 40-50% de la consommation électrique du bloc de traite. Le parc français est essentiellement constitué de tanks à détente directe avec une demande importante d’énergie aux heures de traite correspondant aux pics de consommation du réseau », constate Fullwood Packo dans un communiqué de presse. Aussi, l’entreprise propose une solution alternative plus économique et plus respectueuse de l’environnement : le refroidissement du lait par eau glacée. « Notre concept permet de refroidir le lait grâce à l’énergie photovoltaïque (ou autres types d’énergies renouvelables) tout en devenant auto consommateur. Il repose stockage intelligent de l’énergie. Le tank est couplé avec une banque de glace qui fabrique et stocke celle-ci et permet d’obtenir une grande quantité d’eau glacée à 0,1°C ».
Cette eau est utilisée en circulation continue pour refroidir le lait du tank (sans risque de gel, protégeant ainsi la qualité du lait quelles qu’en soient les quantités à refroidir. En cas d’absence d’énergie naturelle, la réserve de glace peut être constituée en « heures creuses » évitant ainsi les pics de consommation électrique. Cette installation peut fonctionner avec un compteur de moindre ampérage.
Dans ce concept, en collaboration avec MayENR, Fullwood Packo a associé un tank à eau glacée, des panneaux photovoltaïques ainsi qu’une box de gestion de l’énergie innovante. Dédiée aux professionnels, la box Enerfox réduit la facture électrique en anticipant la météo, en mesurant le comportement du site et en pilotant certains équipements consommateurs du site, comme un tank à eau glacée. Concernant ce tank, par l’utilisation de l’électricité la moins chère (photovoltaïque, heures creuses), son coût de fonctionnement peut être divisé par quatre en été (division a minima par deux en moyenne sur l’année).