Un arrêté publié le 12 mai au Journal officiel fixe les conditions d’accès aux aides couplées animales des filières bovines « à compter de la campagne 2018 ».
En élevage laitier, hors zone de montagne, « le nombre d’animaux primés est égal au nombre de vaches engagées et maintenues durant toute la période de détention obligatoire (…) dans la limite de 40 par exploitation ». En zone de montagne, cette limite est abaissée à 30 vaches.
En élevage allaitant, le critère minimum de productivité ouvrant l’accès à l’aide aux bovins allaitants (ABA) est fixé à 0,8 pour les cheptels non transhumants des départements continentaux et à 0,6 pour les cheptels transhumants des départements continentaux et les cheptels des départements de Corse.
Dans un communiqué du 14 mai, la Coordination rurale demande que ce ratio de 0,6 s’applique à tous les élevages bovins allaitants en raison du « grave déclin de la prolificité des vaches allaitantes. La filière assisterait à une baisse de 300 000 naissances entre mars 2017 et mars 2018 par rapport à la période précédente. Or, ce déficit risque de pénaliser fortement la productivité des élevages et par suite le nombre d’aides aux bovins allaitants auxquelles ont droit les éleveurs. »
Le montant unitaire de l’ABA est modulé en trois montants correspondant à trois tranches de rang de classement des animaux : de la 1e à la 50e femelle primée par exploitation ; de la 51e à la 99e femelle ; et de la 100e à la 139e femelle primée. Le nombre maximal de femelles primées au niveau national au titre de l’ABA est de 3 845 000. « Le cas échéant, une réduction linéaire est appliquée sur le nombre de femelles éligibles par exploitation. »