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Entre le 20 juillet et le 20 août, le déficit de production cumulée des prairies permanentes est passé de -11% à -18 % au niveau national. Près de la moitié des fourrages fait défaut en Auvergne-Rhône-Alpes.
« Au 20 août 2019, la pousse cumulée des prairies permanentes au niveau national se dégrade encore par rapport au mois précédent », souligne le ministère de l’agriculture dans une publication mise en ligne le 30 août. La pousse cumulée « est désormais inférieure de 18% à la pousse de référence, à la même période. L’indicateur de rendement ISOP (1) s’établit à 82%. La part de pousse réalisée au 20 août atteint 68% de la pousse annuelle de référence, contre 83 % habituellement (référence 1982-2009). »
« Plus des deux tiers des régions fourragères sont déficitaires : 44% présentent un déficit faible (indicateur de rendement compris entre 75% et 90%), dont la Normandie, les Hauts-de-France et le Grand Est, qui rejoignent cette catégorie. 23% des régions fourragères sont en déficit important (indicateur de rendement inférieur à 75%), soit une progression de deux points par rapport au mois précédent. »
« La région Auvergne-Rhône-Alpes reste la plus affectée par les conditions climatiques de la période : sa pousse cumulée au 20 août atteint 53% de la pousse annuelle de référence, contre 79% habituellement. Les régions Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val de Loire sont également fortement impactées, avec respectivement 62% et 67% de la part de pousse annuelle, soit 18 points de moins que pour la période de référence. »
(1) Isop : informations et suivi objectif des prairies
A lire également : Les prairies sont entrées en déficit (30 juillet 2019)
