Filière lait : la France reste au sommet

La filière laitière française demeure la plus compétitive au monde, selon l’étude annuelle de FranceAgriMer mise en ligne le 3 décembre.

Réalisée par le cabinet Agrex Consulting, cette nouvelle étude compare les facteurs de compétitivité de la filière laitière française avec ses principaux concurrents au cours de l’année 2019. Le périmètre géographique reste inchangé, à savoir huit pays européens et cinq pays tiers. Ces treize pays, « principaux producteurs et exportateurs à l’échelle mondiale, concentrent une production de plus de 294 milliards de litres de lait en 2019, soit un niveau stable par rapport à 2018. Ils assurent ainsi 43,9 % de l’approvisionnement mondial en lait de vache et sont, pour la plupart, très présents sur les marchés internationaux. Les exportations de ces treize pays représentent ainsi près de 69 milliards de dollars, un chiffre en croissance de 7 % par rapport à l’an dernier ».

La mesure de la compétitivité s’appuie sur 40 indicateurs, répartis au sein de 7 axes d’analyse : données macroéconomiques, maîtrise des facteurs naturels et durabilité des ressources, potentiel de production laitière, capacité d’organisation des filières, maîtrise technologique de la fabrication des produits, portefeuille des marchés, capacité des opérateurs à conquérir les marchés. Au final, les pays obtiennent une note sur 1 000 points, reflétant leur niveau de compétitivité sur le marché mondial. Et, à la fin, comme l’an passé, c’est la France qui gagne…

Nouvelle-Zélande et Pays-Bas sur le podium

Le pays finit avec 658 points et devance la Nouvelle-Zélande (644) qui ravit la 2e place aux Pays-Bas (619), lesquels doivent « faire face à des contraintes environnementales croissantes, ce qui a conduit la filière néerlandaise à revoir son système d’élevage et à diminuer sa production depuis 2017 ». Viennent ensuite l’Irlande (610), l’Allemagne (534), le Danemark (511), les Etats-Unis (510), l’Italie (507), la Pologne (450), le Royaume-Uni (411), le Brésil (409), l’Australie (408) et enfin, loin derrière, l’Argentine (285).

La filière laitière française peut mettre en avant « des industriels bien implantés à l’étranger », la « bonne diversité des partenaires commerciaux », un « endettement en dessous de la moyenne européenne (prix des terres accessible) », un « marché de consommation mature et diversifié », des « exportations de produits laitiers élevées et en hausse sur les dernières années ». En revanche, elle doit composer avec « une production laitière en baisse régulière », des « épisodes de sécheresses importants » et une « pression environnementale et sociétale forte ».

BC

A télécharger : Tableau de bord hebdomadaire des produits laitiers (FranceAgriMer, 11 décembre 2020)

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