Une quinzaine de foyers supplémentaires ont été dénombrés en une semaine, mais sans extension de la zone infectée.
À la date 1er février 2024, 3 812 foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) avaient été recensés en France dans des élevages (c’était 3 796 foyers au 24 janvier et 3 764 foyers au 18 janvier), selon le ministère de l’agriculture. Ces foyers concernent les vingt départements suivants (par ordre chronologique d’apparition de l’épizootie) : Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Gers, Landes, Ariège, Aude, Tarn, Lot-et-Garonne, Gironde, Tarn-et-Garonne, Dordogne, Corrèze, Vendée, Deux-Sèvres, Loire-Atlantique, Lot, Haute-Vienne, Morbihan et Pyrénées-Orientales.
« Une étude est engagée dans des élevages infectés pour consolider les données de mortalité et de morbidité. Les soins mis en œuvre permettent dans la quasi-totalité des cas une guérison des animaux malades en quelques jours », continue à affirmer, chaque semaine, le ministère de l’agriculture.
« Les premiers foyers de MHE ont été déclarés en France en septembre 2023 dans des élevages de bovins du Sud-Ouest. Cette maladie infectieuse due à un virus est transmise exclusivement par des moucherons du genre Culicoïdes, les mêmes que ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO). La détection de foyers de MHE entraîne des mesures de lutte et de prévention spécifiques dans un rayon de 150 km autour des foyers », rappelle encore le ministère de l’agriculture.
BC (carte : ministère de l’agriculture)