Le troupeau charolais a diminué de 13% en dix ans. Celui de Limousins a crû de 9%.
La France comptait 3,9 millions de vaches allaitantes au 1er janvier 2019. C’est 1,5% de moins qu’en 2018 et 5% de moins qu’il y a dix ans, montrent les Chiffres clés bovins 2019 mis en ligne le 2 septembre par l’Institut de l’élevage. La Nouvelle-Aquitaine détient le plus gros cheptel (22% du total, -1% sur 10 ans), devant Auvergne-Rhône-Alpes (17%, +1%), l’Occitanie et la Bourgogne-Franche-Comté, deux régions dont les effectifs sont stables avec 13% du cheptel national chacune.
La percée de l’Aubrac
La Charolaise continue à faire la course en tête avec 1,41 million de vaches, en dépit d’un effectif en repli de 13% en dix ans. A l’inverse, la Limousine (1,1 millions de vaches) gagne près de 100 000 têtes (+9%). La Blonde d’Aquitaine (474 000 vaches) cède 2% en dix ans. Bien qu’en progression, la Salers (216 000 vaches, +9%) est pratiquement rattrapée par l’Aubrac (214 000 vaches, +47%).
En décembre 2018, 83 000 exploitations possédaient au moins 5 vaches allaitantes (c’était 106 000 dix ans plus tôt). Comme en élevage laitier, environ 8 000 d’entre elles détiennent plus de 100 mères et, au total, plus d’un million de vaches, soit 28% du cheptel national.
BC
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