« La filière bovine a besoin de jalons et de visibilité », fait valoir Christiane Lambert.
La FNSEA a présenté à la presse, le 11 janvier, ses « 30 propositions pour un projet présidentiel ambitieux ». A cette occasion, sa présidente, Christiane Lambert, est revenue sur le « changement culturel » voire de « paradigme » que constitue, pour les éleveurs comme pour les industriels, la contractualisation obligatoire, par étapes, de la vente des bovins, imposée par la loi Egalim 2 : animaux finis de race à viande au 1er janvier 2022, animaux maigres de race à viande au 1er juillet 2022, vaches laitières au 1er janvier 2023.
Si le « sursaut » actuel des cotations ne favorise pas l’engagement pluriannuel des opérateurs de l’aval, reconnaît Christiane Lambert, « la filière bovine a besoin de jalons et de visibilité » pour se consolider. Plus que jamais, il faut « expliquer » et faire de la « pédagogie », alors que les opposants à la réforme donnent de la voix. « La FNB a bien anticipé, depuis octobre 2021. Une vingtaine de départements ont mis en place des formations pour accompagner les éleveurs », complète Henri Biès-Péré, 2e vice-président de la FNSEA.
BC
A télécharger :
Les outils de la contractualisation bovine (Interbev)
La filière bovine joue les crash tests (Agriculture Stratégies, janv. 2022)
Manifeste présidentiel du Caf (janvier 2022) – NB. Le Conseil de l’agriculture française (Caf) réunit la FNSEA, les JA et la CNMCCA (Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles).