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Un nouveau variant du virus de la Fièvre catarrhale ovine (FCO), le sérotype BTV-12, a été identifiée chez un mouton élevé aux Pays-Bas, d’après des recherches menées par Wageningen Bioveterinary Research (WBVR), rattaché à l’Université de Wageningen. Cette découverte a été confirmée par le laboratoire européen de référence pour la fièvre catarrhale, basé à Madrid.
Suite à la détection du BTV-12 au sein d’un mouton élevé au centre des Pay-Bas, près d’Utrecht, le ministère néerlandais de l’Agriculture, de la Pêche, de la Sécurité alimentaire et de la Nature (LVVN) a ordonné des recherches supplémentaires sur huit ruminants situés dans un rayon de 5 kilomètres autour du site. L’analyse effectuée par le WBVR, qui est également le laboratoire national de référence pour la fièvre catarrhale ovine, a révélé qu’une vache parmi ces animaux était également infectée par le BTV-12. Un échantillon de cette vache a été envoyé au laboratoire européen pour confirmation. Les résultats de cette analyse sont encore attendus. La vache, ayant vêlé en septembre, a donné naissance à un veau qui a également été échantillonné par l’Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation (NVWA), et qui est actuellement examiné pour détecter la présence du virus. Au 20 octobre, deux cas on été confirmés.
Analyse rétrospective
Le ministère néerlandais de l’Agriculture et la NVWA ont été informés de l’apparition de cette nouvelle variante du virus. En réponse à cette situation, la ministre du LVVN, Femke Wiersma, a ordonné une réanalyse de tous les échantillons positifs à la fièvre catarrhale collectés depuis le 1er septembre, afin de vérifier la présence éventuelle du BTV-12. Les résultats de cette analyse rétrospective sont attendus.
Variantes non apparentées
Sur le plan génétique, les deux variantes du virus, BTV-3 et BTV-12, ne sont pas apparentées. D’après le docteur Holwerda, virologue et directrice du laboratoire national de référence, il est encore trop tôt pour déterminer l’origine de cette nouvelle souche. Elle souligne l’importance de continuer à signaler toute suspicion de cas de fièvre catarrhale à la NVWA, afin de mieux comprendre l’étendue de cette nouvelle variante.
