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Au 20 septembre 2024, de nouveaux foyers étaient recensés en Mayenne. Le ministère de l’Agriculture a décidé d’étendre la zone de vaccination des ovins et des bovins contre la FCO 3, prise en charge à 100% par l’État, à l’ensemble de la région Bretagne.
« Début août, le cas de Bézu-St-Germain (Aisne) avait engendré une évolution de la zone réglementée FCO-3. De nombreuses suspicions sont en cours dans plusieurs départements de la zone. » Depuis lors, la carte de la zone réglementée et la liste des communes concernées ne cessent d’évoluer. Ainsi, au 5 septembre 2024, 712 foyers étaient recensés, répartis dans les départements suivants : Aisne, Ardennes, Aube, Doubs, Haute-Marne, Marne, Meurthe et Moselle, Meuse, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Pas-de-Calais, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Somme et Yonne. Au 29 août, seuls 342 foyers étaient recensés, répartis dans les départements suivants : Aisne, Ardennes, Haute-Marne, Marne, Meurthe et Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Orne, Pas-de-Calais, Saône-et-Loire, Somme. Depuis lors, le périmètre ne cesse de s’élargir. Fin août, un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 en Saône-et-Loire et un cas dans l’Orne ont été diagnostiqué. La zone régulée pour cette maladie ne cesse d’être élargie. Au 20 septembre, plusieurs foyers ont été recensés en Mayenne. Au 19 septembre 2024, 2812 foyers étaient recensés, répartis dans les départements suivants : Aisne, Ardennes, Haute-Marne, Marne, Meurthe et Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Orne, Pas-de-Calais, Saône-et-Loire, Somme, Aube, Doubs, Nièvre, Haute-Saône, Sarthe, Yonne, Cher, Eure-et-Loire et Loiret, Mayenne et Seine-Maritime. Au 12 septembre 2024, 1929 foyers étaient recensés, répartis dans les départements suivants : Aisne, Ardennes, Haute-Marne, Marne, Meurthe et Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Orne, Pas-de-Calais, Saône-et-Loire, Somme, Aube, Doubs, Nièvre, Haute-Saône, Sarthe, Yonne, Cher, Eure-et-Loire et Loiret. A u 5 septembre 2024, 712 foyers de FCO étaient recensés, répartis dans les départements suivants : Aisne, Ardennes, Aube, Doubs, Haute-Marne, Marne, Meurthe et Moselle, Meuse, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Pas-de-Calais, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Somme et Yonne.
6 400 000 doses de vaccins (dont 1,1 million de doses pour les ovins et 5,3 millions de doses pour les bovins) ont gratuitement été fournies par l’État aux éleveurs, sur une zone de vaccination volontaire comportant les régions suivantes : Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France, Grand-Est, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté.
Mise en place d’une zone régulée face au sérotype 3 (BTV 3)
Face à la propagation de la maladie, la zone de vaccination volontaire prise en charge par l’État a été élargie, le 30 août, aux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Pays-de-la-Loire, ainsi qu’aux départements de l’Ille-et-Vilaine, des Deux-Sèvres, de la Vienne, de la Haute-Vienne, de la Creuse et de la Corrèze. Pour pourvoir à l’élargissement de cette zone de vaccination, l’État s’appuie sur la commande de 5,3 millions de doses complémentaires.
La fièvre catarrhale ovine (FCO) est une maladie virale « non contagieuse » (contamination possible par les aiguilles et par voie transplacentaire pour les sérotypes 3 et 8) affectant les ruminants . Elle est transmise par des moucherons piqueurs : les culicoïdes. La faune sauvage n’a pas de rôle dans la propagation de la maladie. « Ce sérotype 3 rend malade de très nombreux animaux et engendre de la mortalité. »
Deux sérotypes du virus de la fièvre catarrhale ovine sont présents : le BTV8 et le BTV4 depuis novembre 2017. Un nouveau sérotype a été introduit en fin d’année 2023 dans le nord de l’Union européenne. Une épizootie de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (BTV3) a débuté aux Pays-Bas autour d’Amsterdam en 2023. Ce sérotype n’était auparavant pas présent sur le territoire européen. Les premiers foyers belges ont été signalés en septembre de la même année et les premiers foyers allemands, en octobre.
Fin juillet 2024, des foyers sont signalés par les autorités belges à proximité de la frontière française. Un premier foyer de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 a été confirmé en France le 5 août dans le département du Nord.
Une campagne de vaccination volontaire ciblée a été lancée le lundi 12 août pour une mise en œuvre jusqu’au 31 décembre 2024. 6 400 000 doses de vaccins (dont 1,1 million de doses pour les ovins et 5,3 millions de doses pour les bovins) ont gratuitement été fournies par l’État aux éleveurs, sur une zone de vaccination volontaire comportant les régions suivantes : Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France, Grand-Est, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté.
Face à la propagation de la maladie, la zone de vaccination volontaire prise en charge par l’État a été élargie, le 30 août, aux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Pays-de-la-Loire, ainsi qu’aux départements de l’Ille-et-Vilaine, des Deux-Sèvres, de la Vienne, de la Haute-Vienne, de la Creuse et de la Corrèze. Pour pourvoir à l’élargissement de cette zone de vaccination, l’État s’appuie sur la commande de 5,3 millions de doses complémentaires.
Suite à la détection de deux foyers dans des communes belges limitrophes avec la France fin juillet 2024, une zone régulée a été mise en place à compter du vendredi 2 août. Cette zone évolue depuis, chaque semaine, en fonction de la confirmation de nouveaux foyers sur le territoire.Les mouvements depuis cette zone vers le reste du territoire national sont restreints : les animaux sensibles à la FCO (bovins, caprins, ovins) doivent avoir fait l’objet d’un traitement de désinsectisation (le vecteur de la maladie est un insecte) deux semaines avant leur départ et avoir obtenu un test de dépistage négatif.
Pour les échanges intra-européens, les mouvements depuis la zone régulée pourront se poursuivre vers les États membres acceptant la désinsectisation et le test de dépistage négatif. Pour les autres États membres n’acceptant que des animaux vaccinés, les mouvements seront suspendus depuis la zone régulée.
Pertes de production et surmortalité chez les bovins multipares
Réalisée aux Pays-Bas, une étude néerlandaise a constaté que les fermes ayant signalé des symptômes de FCO-3 ont enregistré une chute de production d’un kilogramme par vache et par jour. Par ailleurs, ce travail a permis de mettre en exergue que la baisse de la production laitière dure en moyenne neuf à dix semaines. Enfin, une augmentation de la mortalité a été observée dans les élevages bovins touchés par cette pathologie. Cette augmentation a été la plus importante chez les bovins adultes (plus de 2 ans).
«En complément il convient de rappeler que la FCO-8 a repris sa diffusion et qu’elle impacte également fortement les bovins et les ovins. Il en est de même pour la MHE chez les bovin. »
