Les agriculteurs belges ont jusqu’au 14 janvier 2024 pour répondre à un questionnaire en ligne consacré à la perception des risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques. Cette enquête, portée par l’Ecole de Santé Publique de l’Université Libre de Bruxelles, l’institut Sciensano, en collaboration avec l’Université et la Haute école de Gent, « est une première étape, un état des lieux, concernant les champs électromagnétiques, les cultures et les animaux d’élevage ». Elle concerne :
- les ouvrages électriques collectifs (lignes haute et basse tension aériennes, câbles haute-tension souterrains, transformateurs, éoliennes…)
- les installations internes (compteurs, câbles, disjoncteurs, robots, automates, tank à lait, installations photovoltaïques…).
- Les équipements de télécommunications collectifs (antennes-relais, fibre optique, pylônes…) et individuels (GSM, machines connectées, Wi-Fi…)
Cette enquête s’inscrit plus largement dans le projet de recherche sur les champs électromagnétiques mené par le Belgian BioElectroMagnetics Group (BBEMG). Pour rappel, ce groupe est né en 1990, à l’issue de la plainte de plusieurs éleveurs wallons victimes des lignes Haute Tension (lire notre numéro spécial « Le danger des pollutions électromagnétiques en élevage »). En l’absence de fonds publics, sa recherche est soutenue depuis 1995 par le secteur électrique. Le programme 2021-25 porte sur la perception des effets potentiels des CEM 50 hertz sur les animaux d’élevage.
Accès au questionnaire en ligne jusqu’au 14 janvier :