Des échanges bovins résilients

La filière bovine (lait et viande) a globalement conforté ses positions en 2023, à contrecourant d’un commerce extérieur agroalimentaire français en petite forme.

En décembre 2023, l’excédent des échanges agricoles et alimentaires a atteint 591 millions d’euros (M€), un chiffre en progression de 147 M€ sur un an, indique le ministère de l’agriculture dans une publication Agreste du 13 février. « Sur l’ensemble de l’année 2023, l’excédent français s’élève à 6,5 milliards d’euros (Md€) et perd 3,7 Md€ par rapport au haut niveau de 2022 lié au contexte de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix des céréales. »

« Ce recul marqué est principalement dû à celui des exportations de céréales sur fond de baisse des cours sur les marchés mondiaux : l’excédent des produits bruts perd ainsi 3,6 Md€ par rapport à 2022 (à 1,2 Md€). En parallèle, l’excédent des produits transformés (5,4 Md€) diminue légèrement (- 0,1 Md€ sur un an), la hausse des importations étant en grande partie compensée par la croissance des exportations. Géographiquement, la réduction de l’excédent des échanges avec les pays tiers contribue pour un peu plus de la moitié à la baisse de l’excédent global sur un an », précise le minitère de l’agriculture.

Les échanges de bovins vivants affichent un excédent de 1,583 Md€ en 2023, après 1,61 Md€ en 2022. Le déficit commercial en viande bovine diminue légèrement : 701 M€ en 2023 contre 730 M€ en 2022. L’excédent dégagé par les produits laitiers progresse de 200 M€ (2,545 Md€ en 2023 après 2,34 Md€ en 2022) grâce à une légère augmentation des exportations (8,424 Md€) et une légère diminution des importations (5,879 Md€). Les importations de fromages augmentent moins vite que les exportations, autorisant une petite progression de l’excédent commercial : 1,065 Md€ en 2023 après 1,014 Md€ en 2022.

BC

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