La préparation sanitaire doit garantir à l’engraisseur des animaux performants et au naisseur la rémunération des dépenses qu’il a engagées en amont, explique Interbev.
La section bovine d’Interbev (interprofession bétail et viandes) a lancé, le 14 janvier, un nouveau cahier des charges interprofessionnel sur la préparation sanitaire des broutards s’appliquant aux bovins allaitants mâles et femelles vendus en vifs et destinés à l’engraissement. Ce cahier des charges « a pour objectif de favoriser le développement de pratiques de préparation des broutards pour l’engraissement. Il s’inscrit pleinement dans la stratégie préventive du plan gouvernemental Ecoantibio 2. »
Ce cahier des charges « offre aux opérateurs de la filière bovine qui choisissent de s’y engager un cadre interprofessionnel garantissant un niveau supérieur de préparation sanitaire des bovins destinés à l’engraissement et contribue ainsi à l’amélioration continue de la qualité des broutards français. Il s’agit bien d’une démarche gagnant-gagnant : ce nouveau cadre interprofessionnel garantit à l’engraisseur une préparation de qualité pour améliorer les performances en début d’engraissement et sécurise l’éleveur naisseur par le paiement d’un coût de préparation pour les broutards commandés », explique Interbev dans un communiqué.
BC
A télécharger : Bulletin hebdomadaire des filières ruminants (Interbev, 14 janvier 2021)