Au 20 juillet 2024, la production cumulée des prairies permanentes dépasse de 29 % celle de la période 1989-2018. Les conditions météorologiques sont restées favorables à la pousse de l’herbe avec des pluies fréquentes et l’absence de fortes chaleurs sur la quasi-totalité du pays.
Selon Agreste, au 20 juillet, la pousse cumulée des prairies permanentes en France atteint 90 % de la production annuelle de référence. Ce ration a été obtenu avec deux mois d’avance par rapport à une année normale. La persistance de température sans excès et de pluies fréquentes sur la majeure partie de l’Hexagone permet une pousse continue de l’herbe. Au mois de juillet, la pousse a ainsi été supérieure de 80 % à celle de référence, confirmant ainsi le niveau record du printemps. Les chaleurs de fin juillet et de début août devrait un peu freiner ce résultat.
Pour un quart des prairies permanentes, la pousse cumulée au 20 juillet atteint déjà le niveau normal de fin de campagne.
La pousse cumulée de l’herbe est excédentaire dans 99 % des prairies permanentes, les seules exceptions étant au Sud- Est de l’Occitanie. L’excèdent dépasse les 20 % excepté dans les régions fourragères les plus au Sud et le long des côtes de la Manche. Il est proche de 40 % dans le Grand-Est, dans les Pays de la Loire et en Centre – Val de Loire. Dans ces régions, la pousse cumulée au 20 juillet dépasse le niveau de pousse de l’herbe de référence sur l’ensemble de l’année. Depuis début août, la tendance semble s’inverser avec les premières mesures anti-sécheresse en Occitanie et dans une partie de l’Ouest.