A chaque élevage son référent bien-être animal

A compter du 1er janvier 2022, tous les élevages d’animaux domestiques devront désigner un référent en charge du bien-être animal.

Le ministère de l’agriculture a engagé en 2020 une réflexion pour renforcer la sensibilisation et la formation au bien-être animal en élevage. Cette concertation s’est traduite, il y a un an, par un décret du 18 décembre 2020 qui prévoit que chaque élevage doit nommer un référent bien-être animal au plus tard au 1er janvier 2022. Un arrêté du 16 décembre 2021, précisant les modalités de désignation de ce référent, est publié ce mercredi au Journal officiel.

Ainsi, « à compter du 1er janvier 2022, tous les élevages d’animaux domestiques (animaux de rente, de compagnie, équidés) et d’animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité devront désigner un référent en charge du bien-être animal », souligne un communiqué du ministère de l’agriculture. Ce référent « peut être le responsable d’élevage lui-même ou une personne qu’il désigne au sein de son personnel », précise l’arrêté. « Cette nouvelle obligation est assortie d’une obligation de formation pour les référents en élevage de porcs et de volailles (…) Dans les autres filières (bovines, ovines…) non couvertes à ce jour par l’obligation, une formation au bien-être animal pourra être suivie de manière volontaire par les référents. »

« Annoncé par le Gouvernement en 2020, c’est aujourd’hui une réalité : tous les élevages auront un référent bien-être animal au 1er janvier 2022 », se félicite Julien Denormandie, ministre de l’agriculture. « Je salue le travail mené par l’ensemble des parties prenantes et notamment les filières qui ont répondu à l’appel que nous avions lancé pour construire cette mesure. Face aux mises en cause dont l’élevage fait régulièrement l’objet, la mise en place de ce dispositif de sensibilisation et d’amélioration continue, fruit d’un dialogue constructif entre l’Etat et le monde de l’élevage, participe à la relation de confiance renouvelée qui se construit entre nos éleveurs et les citoyens. Contre ceux qui voudraient jeter l’opprobre sur toute une profession au mépris des réalités des pratiques, le monde de l’élevage nous montre une nouvelle fois qu’il est pleinement engagé dans les transitions », conclut le ministre.

BC

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